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Supposition?

Parfois, je pourrais avoir des doutes! Et si le monde autour de nous n'était pas ce qu'il paraît être?

Certaines « coïncidences » sont-elles trop parfaites pour n'être que dues qu'au hasard?

Considérons le système au sein duquel nous évoluons depuis notre naissance. Nous avons à notre disposition tout ce qui est nécessaire à la satisfaction de nos besoins. Et ce qui ne nous est pas encore utile, des messages lancinants vont nous répéter sans cesse que cela nous est indispensable. Et demain, lorsque nous allons acquérir ce qui nous était encore inconnu hier, nous serons heureux et soulagés de cette offrande faite à nous-même.

Des bruits courent avec insistance qu'il existerait des sources d'énergie gratuites, ou en tous cas différentes, et, si l'on veut bien se donner la peine de vérifier, on tombe rapidement sur des choses très concrètes telles que la voiture à air comprimé ou encore le générateur de chaleur à nickel. Il y a bien d'autres « rumeurs » persistantes, mais les deux que je viens de citer sont vérifiées. Mais alors que se passe t'il? Une étrange impression nous saisit si l'on veut bien considérer que des gens, qui existent réellement, se donnent du mal depuis des années pour offrir au monde quelque chose d'entièrement nouveau qui nous donnerait un peu plus d’autonomie.

Autonomie! Le mot est lâché. Nous ne sommes ni indépendants, ni autonomes. Il y a huit ans, lorsque j'ai commencé à rédiger cette page, j'étais en pleine révolte contre le système en général. J'ai pu constater tout au long de ma vie que les humains ont en général perdu leur liberté ainsi que toute forme d'autonomie. Celui qui ne voit pas qu'aujourd'hui la société a fait de nous des assistés est pour le moment perdu à lui-même.

Nous sommes enchainés. En premier lieu aux médias qui nous remplissent le crâne très au delà du supportable. Mais nous en redemandons constamment. J'aurais du dire les médias qui vous remplissent le crâne, car je ne regarde plus la télévision depuis trente ans et vous ne pourrez comprendre les implications d'une telle attitude que dans quelques années. J'ai pris sur internet de nombreuses informations qui ont achevé de me dégoûter de ce monde que nous croyons civilisé mais au sein duquel les atrocités les plus inconcevables se déroulent dans une indifférence intolérable.

Je vous entends déjà me traiter de donneur de leçon. Dans un sens vous n'aurez pas tord, mais ce n'est pas la bonne attitude. Oubliez-moi et réfléchissez. Ouvrez votre conscience. Les guerres, les massacres, les abattoirs, la délation, la pollution, l'exploitation de l'homme par l'homme (je vais revenir là dessus) sont des fléaux qui nous sont devenus indifférents. Tant que nous cautionnerons ce système pour ce qu'il nous apporte, nous en seront les complices honteux. NOUS SAVONS! Nous savons mais nous ne faisons rien car nous sommes allergiques au moindre effort qui nous isolerait de notre prochain ou à la moindre action qui nous ferait consommer moins. Nous y tenons à notre pouvoir d'achat qui détermine le nombre de randonnées mensuelles, voire hebdomadaires, h que nous pouvons aller faire dans les centres commerciaux, les centres d'achats ou les supermarchés. Bref, dans les temples de la consommation.

La perversité de notre monde est de nous avoir donné des miettes devenues indispensables. L'assurance maladie et la retraite sont les deux exemples les plus compréhensibles qui nous relient à ce monde perverti. Pourtant un petit nombre d'entre nous a tourné le dos à ces béquilles, quitte à vivre moins confortablement, mais plus librement.

Culturellement, nous avons horreur de la solitude parce que, croyons-nous, elle représente le vide. La solitude n'est que l'absence de ce monde et c'est ce que nous prenons pour le vide. En réalité, elle est aussi une chance de nous rapprocher de l'univers? Mais saurons-nous le sentir?

L'exploitation de l'homme par l'homme? La population mondiale est, selon moi, divisée en trois catégories distinctes. Ceux à qui l'on vole leurs ressources naturelles, ceux que l'on exploite pour transformer ces ressources et enfin nous, les « privilégiés », qui nous goinfrons sans cesse de ce qui a été fabriqué par la catégorie précédente. Mais il ne faut pas s'y tromper, l'ensemble des humains est exploité comme il se doit.

Par qui? C'est assez simple à découvrir. Toujours selon moi, par ceux qui sont bien réels et qui tirent les ficelles depuis des dizaines, des centaines, voire des milliers d'années. Vous pensez que je délire. Vous n'êtes simplement pas assez renseignés. C'est d'ailleurs le problème d'une immense partie de l'humanité. L'ignorance est la source de tous les maux et des croyances erronées. Notre monde nous donne l'illusion de dépeindre la réalité et, si nous y croyons, nous pensons alors que ce qui n'y est pas décrit n'existe simplement pas. Cela aussi est très pervers. En fait, aucune réalité n'existe si elle n'est pas perçue. Ceux qui nous dirigent réellement sont ceux dont on ne parle jamais. Non je ne vous mâcherai pas le travail! Mais que vous les recherchiez ou pas, ils EXISTENT!

A ce stade, j'ai conscience d'être parti dans bien des directions quitte à être confus. Pour terminer, je vais en revenir au point de départ. A savoir que notre monde n'est qu'une illusion. C'est le concept avec lequel j'ai eu le plus de mal. Considérer le monde comme illusoire m'était impossible tant il me paraissait réel. Et pourtant, c'est si simple. Tous ce à quoi nous croyons n'existe qu'en nous. Nous considérons notre monde comme s'il était l'univers, mais l'univers ne s'arrête pas au bleu du ciel. Nos valeurs sont petites et mesquines. Nous ne sommes pas des concurrents, nous sommes des frères et nous pouvons accomplir de véritables miracles si nous travaillons ensemble et non pas les uns contre les autres. La compétition est un non sens imposé par les vrais dirigeants. Ceux qui ont toujours eu intérêt à ce que les humains ne prennent jamais conscience de leur véritable nature.

Je ne vous ai donné aucune leçon. J'ai parfois le propos acide car je suis épuisé par cette comédie délirante qui s'offre quotidiennement à mes yeux désabusés. La conscience, pour terminer par une image, est une route horizontale où personne n'est plus haut qu'un autre. Au bout du chemin, nous aurons en commun de l'avoir tous parcouru à notre rythme. Lorsque nous regardons derrière et croyons voir du monde, évitons de nous supposer supérieur et reprenons notre inexorable marche en avant. Et pour avancer sereinement, arrêtons de croire que nous ne sommes qu'un instant dans l’univers?

Tout ceci pour vous dire qu'il faut arrêter de tout chercher à l'extérieur. Nous sommes notre plus puissante lumière, le seul, unique et vrai chemin qui nous conduira au bout de la route de notre évolution.