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Primates?

Notre monde a toujours admis certaines lois comme étant universelles.

Par exemple, de tout temps, l’esprit de compétition à été considéré comme le seul moteur valable pour créer une croissance. Sur cette idée erronée en repose une autre encore plus fausse qui veut que, plus un société compte de «battants», plus elle est puissante.

On a même pu lire, il y a quelques années dans un bulletin régional d’un grand parti de droite que les allocations familiales devaient être distribuées aux riches en signe d’encouragement, puisque les pauvres, n’ayant pu réussir une quelconque ascension sociale et étant donc en situation d’échec, ne pouvaient pas utiliser intelligemment cet argent!

Et tout ces riches et tout ces pauvres perpétuent cette idée en assistant massivement à des « compétitions » sportives en exigeant de voir à la fin un ou des gagnants ET un ou des perdants.

Tout cela parce que l’homme croit en l’illusion de l’individualisation. « Je suis moi et j’existe indépendamment des autres ». En fait rien n’est plus faux.

Cela engendre l’instinct de propriété, l’idée que l’on puisse s’accaparer une richesse pour son profit personnel, l’envie de priver les autres de tout ce que l’on peut détourner pour soi.

Les bouddhistes, eux, ont la sagesse de reconnaître que l’espèce humaine, ainsi que l’ensemble de ce qui vit sur terre forme un tout indivisible. Et qu’un homme ne peut être heureux seul au milieu de malheureux.

Mais il nous faut maintenant tout inverser, il est urgent que l’on arrête de penser que l’univers a créé tout ces éléments pour l’usage d’une poignée d’entre nous au détriment de la très grande majorité des autres. Si, à notre échelle, nous acceptons que le fait de vivre dans un pays dit développé implique que l’on vole sa part de ressource à un terrien qui n’a pas eu la « chance » de naître près de chez nous, si nous ouvrons les yeux et regardons en face cette simple vérité: tout est pour tous, nous allons pouvoir commencer à changer et à devenir plus « humain ».

J’entends déjà les détracteurs dire que rien n’a changé depuis le commencement, la nature elle-même nous montre l’exemple de ce qu’est la prédation… Pouvons-nous sérieusement prendre pour référence les usages de notre civilisation qui n’a que quelques millénaires d’existence, alors que l’univers lui en a 13,5 milliards! Allez donc par là!

La survie du plus fort recèle un inimaginable paradoxe. Si l’on pousse ce principe à l’extrême, il ne pourra en rester qu’un! Et que fera ce super puissant tout seul? Rien. Il sera mort d’être seul. Nous avons tous besoin les uns des autres. De ce fait, il est capital d’aider les plus démunis.

Quand allons-nous avoir la sagesse de considérer que nous sommes bien trop jeunes pour nous citer en exemple?